« Un jour si blanc » : Soirée cinéma avec le Club Ciné

Jeudi 8 octobre à 20h30, le club-ciné MJC et le cinéma de Millau, en partenariat avec Culture, Art, et Polar, C.A.P. Sud Aveyron, vous proposent « Sang noir », un court-métrage (13 min) sur le festival 2019 de « Polar, vin et Cie » réalisé par Alain Chene (créateur d’un site web TV ciné indé.)

Suivra la projection du film « Un jour si blanc » (« A white white day »), un long-métrage (1h44) du réalisateur islandais Hlynur Palmason

Synopsis : Ingimundur est un commissaire de police en congé, dans une petite ville islandaise isolée, qui essaie de s’occuper le plus possible, tandis qu’il encaisse émotionnellement et la mort accidentelle de sa femme (2 ans auparavant) et la possibilité qu’elle lui ait été infidèle, alors qu’il se croyait heureux en mariage. Sa recherche de la vérité tourne à l’obsession…

Le policier est interprété par Ingvar Eggert Sigurdson, sa petite fille est interprétée par Idda Mikken Hlynsdottir.

Ingvar est un acteur très physique, mais en même temps très présent émotionnellement, dit le réalisateur, et c’est un formidable collaborateur. Mon film parle d’un homme solitaire qui se sent abandonné et livré aux sentiments de chagrin, de doute et de colère. J’ai écrit le rôle pour cet acteur, et j’ai écrit le rôle de l’enfant, en pensant à ma fille Idda ; j’avais en tête des gens spécifiques que je connaissais bien.

Ce film est le deuxième long-métrage de Hlynur Palmason ; en 2017 son premier long-métrage, « Winter brothers » avait été très remarqué au festival de Locarno et quatre fois primé.

En finissant mon premier film, je me souviens avoir vu une image de Buster Keaton lisant un livre : comment devenir détective.Cela m’a donné envie de débuter l’écriture d’un récit d’enquête, mais où l’on finit par progressivement se désintéresser de sa résolution pour plutôt se focaliser sur les émotions humaines et plus particulièrement sur les 2 sortes d’amour : l’amour que l’on a pour ses enfants ou petits-enfants, qui est simple, pur et inconditionnel, et l’autre amour, celui qu’on a pour son partenaire, son amant ou sa femme. C’est quelque chose de complètement différent, plus complexe, intime, animal et unique… Je pense que les principaux moteurs dans le travail sont la passion et le désir d’explorer l’inconnu.

Le titre du film est inspiré d’une croyance populaire islandaise. Le pays est à la pointe de la technologie, mais les croyances en des forces surnaturelles sont répandues.

« Lorsque le blanc du ciel, et celui des paysages enneigés se confondent, la barrière entre les cieux et la terre tombe, et les morts peuvent communiquer avec les vivants. »

M. Balaga parle d’un film « passant du drame humble et touchant sur un veuf éploré, à une histoire qui se rapproche du récit de fantômes, où l’absence de feu sa femme se met à remplir l’écran. »

La bande-son composée par Edmund Finis est aussi « inconfortable que des petits coups d’épingle répétés, elle est l’intérieur du film, tandis que l’image en est l’extérieur. »